Pascal Gentil: «Le Maroc mérite la coupe du monde de football 2026»
Il faut le reconnaître, très sincèrement. Badr Fakir, Directeur Général de la Fédération Royale Marocaine des Sports Équestres (FRMSE) et Président fondateur du Groupe Maroc Equestre, a frappé un grand coup. En invitant Pascal Gentil, double médaillé olympique, en taekwondo, aux JO de Sydney (2000) et Athènes (2004), à la soirée des Trophées Maroc Équestre, il a placé la barre très haute.
Car, Pascal Gentil n’est pas seulement une monument du sport français qui a fêté l’an dernier, à 43 ans, son dix-huitième titre de champion de France de taekwondo dans la catégorie des poids lourds. «C’est mon dernier titre» précise Pascal pour évacuer la question sur sa fin de carrière. Avec son double mètre et sa faculté à réaliser le grand écart en un claquement de doigts, Pascal Gentil est une star au-delà des pages sportives.
Un véritable people que le tout Paris réclame. Qui a fait de la Télé-Réalité dans le cadre du programme La Première Compagnie où les candidats étaient logés dans des conditions militaires, en Guyane. Qui s’est essayé au cinéma avec des apparitions sur grand écran dans Samouraïs (2002) et surtout Rire et châtiment (2003) où il a donné la réplique à José Garcia.
Une telle notoriété a séduit les hommes politiques qui se sont toujours arrachés le soutien d’une personnalité qui véhicule une image très saine. Proche de Nicolas Sarkozy, hier, - il faisait parti de la fameuse soirée du Fouquet’s où l’ancien Président avait fêté sa victoire, en 2007 - Pascal Gentil, affiche aujourd’hui, sa proximité avec Emmanuel Macron. «Je l’ai soutenu quand on était peu nombreux à croire en lui» précise Pascal, histoire de tordre le cou au procès en opportunisme.
Intime, aussi, du Prince Albert II de Monaco depuis plus de quinze ans, Pascal Gentil participe, chaque été, au tournoi de beach volley organisé, sur les hauteurs de Monaco, dans la splendide demeure du Prince où ce dernier convie ses proches. Surtout, il accompagne Albert II dans ses actions associatives auprès des jeunes.
Pascal Gentil a toujours donné de son temps aux engagements sociaux. En début d’année, il est allé à la rencontre des demandeurs d'asile du centre de la Porte de la Chapelle, à Paris. La raison : proposer des cours de taekwondo. Un comportement aussi respectable n’a pas échappé au Groupe Veolia qui a nommé le colosse, diplômé de l’Essec en marketing, en Chine, au poste de chargé des relations institutionnelles pour la multinationale française. Entre 2009 et 2015, Pascal a été basé dans le quartier des ambassades à Pékin où il est très populaire sur les réseaux sociaux. «C’est normal, car en Asie, les arts martiaux sont aussi sacrés que le rugby en Nouvelle-Zélande» dit Pascal, qui est, également, président de la commission Sport à la Fédération Internationale de Taekwondo.
Ça n’a pas échappé non plus aux responsables de la candidature pour les JO de Paris, en 2024 qui lui ont confié le poste d’ambassadeur. «On a retenu les erreurs du passé lors des candidatures pour les JO de 2008 et 2012» précise Pascal, impatient d’accueillir le monde olympique à Paris depuis l’officialisation de la victoire parisienne, à Lima, au Pérou. «On a placé les sportifs au coeur de cette candidature. Il y a une petite déception de ne pas avoir la chance de vivre cette compétition comme sportif mais je serai néanmoins au cœur de l’événement dans l’organisation de cette incroyable fête planétaire. Aujourd’hui, mon rôle est de prêcher la bonne parole auprès des adolescents qui seront nos champions de demain.»
Son avenir ne sera plus au sein de l’entreprise Securitas. Il vient de démissionner de son job de business developer pour le leader des métiers de la sécurité. En fait, il rêve d’un retour, en Chine, où il veut scolariser ses deux filles Tania et Lila. «Comme les JO d’hiver 2018 seront organisés à Pyeongchang en Corée du Sud, les JO d’été en 2020 à Tokyo, au Japon et les JO d’hiver 2022, à Pekin, en Chine, l’Asie est le lieu idéal pour mon avenir» dit Pascal qui cherche un poste dans le monde olympique comme relations publiques.
Un calendrier qui lui permettrait d’apporter sa pierre à l’édifice de l’organisation des JO de 2024, à Paris. Et de revenir au Maroc dès qu’il aura un peu de temps. «Lors des Trophées Maroc Équestre, j’ai découvert Rabat pour la première fois avec un grand plaisir» confie Pascal. «J’ai aussi adoré l’Hôtel l’Amphitrite Palace, à Skhirat, qui offre une vue sur mer géante, des plages de repos incroyables et une vraie hospitalité marocaine.»
Golfeur, il a souvent posé ses valises à Oujda ou Agadir pour soutenir ses amis Abdelatif Benazzi et Julien Lorcy impliqués dans des démarches sociales à travers la petite balle blanche. Proche de la star du judo Teddy Riner, qui est un ami du Royaume, Pascal Gentil est prêt à défendre la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde de football, en 2026. «Le Maroc mérite d’organiser cet événement» dit Pascal. «Sa Majesté le Roi Mohammed VI est un passionné et il fait beaucoup pour que la jeunesse du Maroc ait accès à tous les sports.»