Mori Venice Bar: fastes vénitiens.
A fleur d’un Palais Brongniart bientôt rénové, les fastes vénitiens se déplient avec Massimo Mori, le prince et le chantre de la cuisine du cru à Paris. Il a créé « Armani Caffè» dans le 6e, continue d’y être très présent tout en promenant sa verve et son esprit dans les murs de ce « Venice Bar ». On retrouve ici la main décoratrice de Philippe Starck, mais celle du maître des lieux aussi, qui y a instillé quelques ors de la Sérénissime (les lustres de Murano notamment).
Alors, faites donc comme à l’ombre du campanile de la place Saint-Marc, buvez le vin « all’ombra », le spritz à l’aperitivo, et les vins choisis à l’aune de la seule qualité parmi les grands noms de la viticulture italienne comme de plus modestes (tocai friulano de Plozner ou de Schioppetto, valpolicella la Roverina de Speri, amarone de Righetti, terodelgo rotoliano de Elisabetta Foradori) autour une cuisine qui respecte le produit d’origine, celui que mitonne avec talent le chef Eddi Riotto.
Le prosciutto veneto est vieilli entre Monti Berici et Colli Euganei, bénéficiant d’un micro-climat idéal provenant de la mer, les cigales de mer viennent de la baie de Caorle, le baccala ne saurait être que mantecato, la tripetta qui semble accourir du marché du Rialto est relevée de raifort, la zupetta de vongolette, scampi et calamaretti pas moins et les risotti s’agrémentent au gré des saisons (à la truffe blanche d’Alba notamment).
Pour l’en-cas, les cicchetti comme au bord du Grand Canal se dégustent « al banco » à prix d’amis (5 € pièce), le menu du déjeuner permet de limiter l’addition, alors qu’au dîner on s’autorisera une grande fête vénitienne pleine de goût et de saveurs.
Menu : en fonction du CAC 40, environ 40 € (déj.). Carte : 70-120 €.
2, rue du Quatre-Septembre.
Tél. : 01 44 55 51 55.
Fermé samedi midi et dimanche.
M° Bourse. Terrasse, voiturier.
www.mori-venicebar.com