Khalid Annib : Jean-Robert Reznik est un génie
On choisit ses amis. A l'évidence, Jean-Robert Reznik ne s'est pas beaucoup trompé. Il a surtout beaucoup semé. Normal aujourd’hui qu'il récolte ce qu'il s'aime. Il a accompagné, illuminé, éclairé, ensoleillé ses compagnons de route qui le lui rendent bien. Dire que ses anciens collaborateurs sont laudateurs à son endroit est un euphémisme. « Un génie créatif » selon Hamid Bentahar, vice-président exécutif AccorHotels et directeur général Accor gestion Maroc. « Une extraordinaire boîte à idées » pour Khalid Annib, directeur général Abu Dhabi National Hôtels. « Un phénomène » résume Noury Saladin, directeur général de l’hôtel Mövenpick Marrakech.
En tout cas, Jean-Robert Reznik fait l’unanimité dans son costume de dirigeant et dans son talent à incarner la fonction de meneur. « Ses mots clefs sont innover et persévérer » assure Khalid Annib. « C’est un leader inspirant » précise Hamid Bentahar. «Il possède l'intelligence humaine, émotionnelle, politique et commerciale. Il a une vision à 360 360 degrés. Il sait donner une traduction opérationnelle à ses stratégies. Il a l'art et la manière. C'est très rare d'avoir l'un et l'autre. Il est capable de rassembler autour d'une table des personnalités différentes pour créer des émulations positives et des énergies partagées. Son ambition est toujours. Ses rêves sont toujours collectifs. Il ne lâche jamais rien. Il a réussi des alliances improbables, auxquelles personne ne croyait à part lui. Il n'a jamais eu besoin de réinventer l'eau chaude pour exister. Si quelque chose fonctionne, il le reprend dans un pragmatisme qui est aussi sa force. Il sait aussi donner de l’épaisseur à un projet. Car il avance toujours sur deux jambes avec d'un côté la vision globale et de l'autre l’impact global. »
Jean-Robert Reznik a un nez incroyable. «C’est un défricheur de destination» dit Daniel Karbownik, directeur régional AccorHotels Afrique de l’Ouest et Centrale. «Il sent le tourisme, les tendances et les futures habitudes des voyageurs. » Et Khalid Annib de préciser : « Si on ne peut pas dire qu'il ne se trompe jamais, on peut néanmoins affirmer qu'il ne se trompe pas beaucoup. » Et cela se vérifie autant dans ses politiques de développement touristique que dans le choix de ses collaborateurs. « Grâce à son esprit d'ouverture et son talent pour la formation, il a pu constituer une équipe locale de dirigeants marocains qui ont la marque Accor chevillée au corps » dit joliment Ahmed Benkirane, directeur général Sofitel Marrakech. «Il a su réussir l’implantation et le développement des marques Accor au Maroc avec l'aide de nouveaux dirigeants qui ont obtenu de bons résultats. » Noury Saladin appartient à ce cercle-là. Lors de l’inauguration du Sofitel Tamuda Bay, dont il présidait alors aux destinées, il a goûté ses réunions informelles avec Jean-Robert. « Il n'appartenait plus au Groupe Accor mais il était toujours là tant son empreinte est forte » se souvient-il. «Il est venu, deux ou trois fois, sans prévenir.
Tous reconnaissent son rôle majeur dans le développement du tourisme en Afrique, en général et au Maroc, en particulier. « En introduisant le premier groupe hôtelier international au Maroc, le Groupe Accor, Jean-Robert Reznik a participé au développement du Royaume. « Jean-Robert Reznik est un ambassadeur de l’Afrique » confirme Daniel Karbownik, directeur régional AccorHotels Afrique de l’Ouest et Centrale. « Il a apporté au monde du tourisme et à l’Afrique son abnégation à faire aboutir les projets. Forcément, l’Afrique avait besoin de ce rêveur qui réalise ses rêves. En fait un, c'est un homme qui ne peut pas vivre sans un projet à concrétiser dans lequel il va mettre toute son énergie et sa volonté. Et ça ne suffit pas, il use de ses réseaux pour obtenir gain de cause. C’est un maître en la matière. D'ailleurs, il m'a appris l’importance du réseau et du lobbying. » Et Hamid Bentahar de préciser : « Les réseaux de Jean-Robert ne sont pas concentrés en Afrique ou en France : ils sont présents aux quatre coins de la Planète. »
Reznik a une seule frontière : le mur des tristes et des atrophiés de la générosité. «Il personnifie la droiture, la fidélité et l’altruisme » confie Khalid Annib. « Dès que j'en ai l'occasion, j’essaye de passer du temps avec Jean-Robert. On apprend toujours à son contact dans la joie, la bonne humeur et l'humour. » L'humour est un héritage que Jean-Robert a usé jusqu’à la.corde. « Sa maman, Mike, était très drôle » se souvient Daniel Karbownik. « En fait, c'est sa maman que j'ai rencontrée en premier. Mike était là madame bridge du Club Méditerranée. Elle a organisé de nombreux festivals dans mes villages. C'est elle qui m'a présenté Jean-Robert qui m'a toujours prouvé sa fidélité et témoigné de son soutien. »